Prénom: Julien
Nom: Pompey
Année de naissance: 1983
Profession et fonction: Journaliste – Rédacteur en chef
Niveau de rémunération annuelle nette: plus de 50 K€
Quand avez-vous avez quitté le Magistère et avec quels diplômes ? Et quel a été votre parcours, universitaire et professionnel, depuis ?
2009 me semble-t-il. Depuis, le temps est sacrément vite passé et j’ai quasiment l’impression que c’était hier… Comme quelques magistériens de l’époque, j’ai pu terminer mes études avec un « triple » diplôme en poche, à savoir le Magistere JCE (Journalisme et Communication Economique, à l’époque), un Master d’Economie Appliquée de l’université Aix-Marseille III, ainsi qu’un Master Communication politique à l’international de Sciences Po Aix. A l’issue, j’ai fait le pari de monter à Paris, et j’ai eu la chance de réaliser de bons stages à l’Expansion et au Monde. Puis, de fil en aiguille, sans avoir aucun réseau, mon nom a été soufflé aux Echos, où j’ai signé mon premier contrat pro. Aux côtés d’une sacrée équipe, j’ai continué d’apprendre le métier et de parfaire mon style journalistique. Mais le terrain n’étant pas beaucoup présent, j’ai décidé de quitter la rédaction pour me lancer quelques semaines à la pige, avant d’être sollicité et recruté pour devenir rédacteur en chef dans une rédaction spécialisée dans l’éducation et l’enseignement supérieur. Et désormais, depuis quelques mois, j’ai rejoint la Sorbonne
Quels souvenirs gardez-vous du Magistère?
Quantité de très bons souvenirs et, aujourd’hui, un peu de nostalgie… A commencer par les soirées d’intégration, les débats politiques et économiques, les discussions très engagées et bien arrosées… Mes trois années au Magistère ont été superbes. Elles ont également coïncidé avec d’importants choix, ma volonté de me lancer dans le journalisme, si possible du côté de Paris. De très belles rencontres également, aussi bien avec les étudiants que les enseignants. Quantité de bonnes raisons en somme qui me font dire qu’il faut essayer d’en profiter au quotidien et à 200 % !
Quels conseils d’orientation donneriez-vous à de futurs étudiants en journalisme et/ou communication?
Il ne faut pas hésiter à se spécialiser. Pour ce faire, deux solutions : soit partir de ses centres d’intérêt, soit repérer les points forts de sa formation. J’ai choisi la deuxième option. Bien qu’étant attiré par le sport, la politique ou la culture, notamment, j’ai décidé de me lancer à fond dans le journalisme économique. Un choix validé par une certaine « facilité » – du moins, pas trop de difficultés – à trouver des stages de fin d’année et pour être recruté. La créativité est également un élément très important. Quel que soit le secteur d’activité et le métier visé, il est toujours possible de créer, d’innover et de se montrer original. Et ce, afin de se faire remarquer et de se démarquer. La prise de risques peut également être mise en avant. Il faut savoir se satisfaire de ce que l’on a, mais également de ce que l’on peut avoir ou viser. Pour y parvenir, du moins s’en approcher, il est nécessaire de prendre des décisions parfois risquées. Enfin, dernier conseil que je me permets de donner : il faut bien choisir ses stages. Il est parfois préférable d’opter un stage dans une petite structure pour avoir davantage de responsabilités, et ainsi pouvoir postuler et s’imposer dans des grands groupes après. Une certaine cohérence dans le choix de ses stages peut aussi être très appréciée des recruteurs.