Le Festival International d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence incarne l’un des grands événement européens d’opéra et de musique classique. Sa politique répond à plusieurs objectifs dont celui d’ancrer l’événement sur le territoire et jouer pleinement le rôle d’acteur sur le plan local tout en offrant un rayonnement international… Avec l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée (OJM), le Festival d’Aix-en-Provence œuvre à la formation et l’insertion professionnelle de jeunes musiciens venus de la région Sud Provence Alpes Côte d’Azur et des 25 pays de la Méditerranée. Depuis sa création en 1984, l’OJM en a formé près de 2800…
La formation représente un des piliers majeurs de la politique du festival, notamment via son académie créée en 1998. L’académie du Festival d’Aix qui a fêté ses 20 ans l’an dernier, est un centre de perfectionnement vocal et instrumental, un atelier de réflexion, d’expérimentation et de création de formes innovantes et aussi un lieu d’insertion professionnelle pour les jeunes artistes. Elle s’articule autour de quatre pôles de formation : la voix, la musique de chambre, la création, l’orchestre. Le Festival organise des masters-classe en juin et juillet.
En chiffres, c’est plus de 4 000 heures annuelles de formation qui sont dispensées par l’académie. Pour le pôle voix par exemple c’est 261 chanteurs et 63 pianistes auditionnés et seulement 16 chanteurs et 9 pianistes sélectionnés en 2018.
Dans le cadre de leur formation, les artistes de l’Académie prennent part à des programmes pluridisciplinaires, interculturels, de création et de médiation. Ils participent également à des restitutions publiques et se produisent en concert à Aix-en-Provence et dans les communes de la Métropole Aix-Marseille Provence.
Pierre Audi, le nouveau directeur du Festival d’Aix a pour objectif de moderniser l’Académie revenant aux fondamentaux, tout en ouvrant de nouveaux champs comme une master-class opéra et technologie mais aussi, une résidence réservée aux jeunes journalistes afin de former et d’accompagner les futurs critiques dans leur connaissance de la musique classique et l’art lyrique.
Chloé Humbert