Prénom, nom, année de naissance : Jérémy Goldman, 1981
Profession et fonction : Concepteur rédacteur de formats audiovisuels. Autrement dit, d’une part, j’écris pour des émissions qui existent déjà. En l’occurrence pour les bandes annonces de Canal+, des sketches pour l’émission de Cyril Hanouna, CQFD ou encore des chroniques pour Le Magazine de la Santé. Et d’autre part, j’invente des formats que je tente de vendre à des chaines. Comme je l’ai fait pour les pastilles Recettes en Tubes, toujours pour le groupe Canal+.
Quand avez-vous avez quitté le Magistère et avec quel(s) diplôme(s)? En 2007, avec le master et le DU en poche (je ne me souviens plus du numéro de promo, mais je crois que nous avions réussi à avoir Clark Kent comme parrain).
Et quel a été votre parcours, universitaire et professionnel, depuis? J’ai d’abord continué à piger pour les titres chez qui j’ai réalisé mes stages. Je faisais à la fois des articles pour des magazines masculins, féminins et une publication pour professionnels de la presse. Puis j’ai voulu évoluer vers l’audiovisuel. Je suis alors passé par des jobs alimentaires pour persévérer dans un milieu très concurrentiel.
A force d’idées, de concepts, de pilotes et de rencontres, j’ai été embauché comme Directeur Artistique de la chaine L’EnormeTv, alors en plein lancement. En parallèle, je continuais à « développer » (c’est à dire écrire gratuitement des projets) des émissions pour une boite de production. Cela m’a permis de devenir rédacteur en chef de leurs émissions culinaire et d’écrire les textes des émissions (il faut bien raconter quelque chose quand on épluche une carotte). Et surtout à aider les chefs étoilés à s’exprimer une fois sur un plateau de tournage (ce ne sont pas tous des orateurs nés. Et d’autant moins avec 4 caméras, les lumières la maquilleuse etc).
Enfin, toujours grâce aux développements de projets, j’ai eu l’opportunité d’intégrer Canal+ comme auteur.
Quel(s) souvenir(s) gardez-vous du Magistère? J’ai toujours mon porte-clés Charles Arnoux et mon T-shirt Françoise Verne ! Sinon de très très bons souvenirs dans l’ensemble. J’ai beaucoup apprécié les cours magistraux d’économie. Parce qu’ils apportent un angle très intéressant pour éclairer les enjeux du monde dans lequel nous vivons. Et si le terme « libéral » est parfois considéré comme un gros mot en France, ça le rend (à mon sens) d’autant plus attrayant. Je garde également de bons souvenirs des travaux de groupe. Pour les nuits blanches de bouclages, mais aussi parce qu’on retrouve les mêmes types de personnes plus tard.
Quels conseils d’orientation donneriez-vous à de futurs étudiants Magistériens et, plus généralement, à de futurs étudiants en journalisme et/ou communication? Premièrement, vous ne ferez certainement pas ce que vous aimez. Alors apprenez à aimer ce que vous faites. Ensuite, on ne vous le dira pas assez, il faut cultiver son réseau. Vous allez faire des stages et dès qu’ils se passent bien, ne lâchez pas vos collègues, grattez des piges, proposez des sujets, envoyez des infos insolites qui vous ont fait marrer, demandez des nouvelles de leurs enfants etc. Et lors des périodes creuses, il faut continuer à travailler vos projets…
Et dernier conseil, la prochaine vidéo de remerciements que vous faites pour Jean-Yves Naudet (ou Françoise Verne, par exemple), s’il vous plait, appelez moi